dimanche, août 15 2010, 18:31
Rêverie, autour de Bonnard
Par Lika Spitzer - Journal - Lien permanent
Cette nuit, j'ai fait un commentaire dans Le ciel au-dessus de la rue, où Larry a écrit un billet somptueux sur Pierre Bonnard. J'avais très envie aussi de montrer la lithographie de Bonnard intitulée Rêverie car c'est ainsi que je m'imagine Catherine Ternaux enfant.
Mais c'est Philippe qui sait ajouter des illustrations. Il fallait attendre aujourd'hui.
Certains passages du livre m'ont également fait penser à Kitty : "Une volonté très lucide alliée à une sensibilité primesautière" [...] Bonnard est enjoué et grave, réservé et tendre; on trouve chez lui la force et la douceur, l'imprécision et l'ordre. A peine a-t-on parlé de sa prudence qu'il faut évoquer son audace - de sa folie qu'il faut montrer sa raison; il est distrait, mais parce que singulièrement attentif."
4 commentaires
Merci Lika, j'ai là de quoi rougir pour un bout de temps !
La litho est jolie, et suggère bien la rêverie.
Je crois que ma rêverie s'est toujours faite le nez en l'air...
Pour un portrait plus réaliste de moi enfant :
http://catherineternaux.blogspot.co...
Ah oui ! je me souviens... Tête en l'air ou pas, vous vous ressemblez, quand même... Enfin, moi je trouve. Et Phil aussi. On ne t'avait pas mis de papillotes, c'est tout.
C'est joli ce mot "papillotes". Comment ne pas être pris de rêverie quand on a des papillotes dans les cheveux !
Kitty, à qui le dis-tu... J'en ai rêvé, d'avoir des papillotes le soir, pour me sentir belle au matin ! Et il me semble qu'on en mettait aux jeunes filles, dans le film "Autant en emporte le vent", ou j'ai rêvé... ? Que de rêves !