vendredi, août 6 2010, 15:37
La douleur 7
Par Lika Spitzer - Journal - Lien permanent
Cela a débuté dans les hôpitaux, et maintenant les médecins s'y mettent : "S'il vous fallait évaluer vos douleurs de 1 à 10, quel chiffre donneriez-vous à votre douleur" ?
La première fois, j'avais explosé, en salle de réveil : "Vous allez arrêter avec ces conneries de chiffres et trouver tout de suite de quoi me calmer, ou je fais un malheur."
Maintenant, devenue débonnaire, je vous confie que dans le pied droit j'ai une douleur 7 qui me pourrit la vie.
On pourrait même mettre des chiffres à nos sentiments : faire une colère 4 ou 10, éprouver un ressentiment 3... ?
17 commentaires
Quant au plaisir de lecture de ce billet, je mettrais 10 !
Du coup, j'ai un peu honte...Avec mes ados détruits, j'utilise aussi cette échelle que j'appelle 'échelle de ton bien être" : si t'es à zéro, rien ne va, t'as envie de mourir, si t'es à dix, c'est la perfection dans tous les domaines de ta vie. Ça a le mérite de lancer la discussion et de les amener à être attentifs à ce qui se passe en eux, surtout quand ils me disent "Je suis à dix aujourd'hui sur mon échelle, mais je viens quand même te voir". (J'utilise d'autres trucs du genre "si tu avais une baguette magique, tu changerais quoi?", ce qui est un minimum pour une sorcière...)
Ben une douleur sept dans le pied, ça doit faire un ressentiment d'au moins quinze parce que c'est vraiment injuste, surtout en rentrant de vacances.
Idem Kitty
Kitty et NormaJ, je vous trouve bien sympa pour la note ! Moi, je me serais juste mis des "encouragements"...
Euphrosinette, si un gamin te dit "je suis à 10 sur mon échelle, mais je viens quand même te voir", ça montre... ben, que les échelles c'est pas assez fin...
J'aime mieux l'histoire de la baguette magique. Moi je te dirais : "Madame la sorcière, je voudrais que vous m'arrachiez le poil que j'ai dans la main, voilà."
Voilà exactement le genre de texte que j'adore !
Donc me mettre sur la liste à la suite de Kitty et NormaJ et que bientôt nous formions une jolie ribambelle.
tu es revenue?? je te téléphone...
En fait, chère Lika, même avec mon esprit d'escalier, il me vient une réflexion: quand on aime, on ne compte pas... et quand on n'aime pas non plus! faut y être bête, quand même, pour passer sa vie à essayer de quantifier l'inquantifiable, et de trouver des remèdes qui le sont tout autant! Je souhaite seulement que tu n'aies pas, que tu n'aies plus jamais AFFREUSEMENT mal. mais ça, c'est parce que tu es mon amie... je t'embrasse fort.
@Puitzi Ouane : T'es sympa avec moi. Merci !
@Boutfil : un VRAI coup de fil ? ! Youpi ! Peut-être que tout ça va me sortir de mon atonid ?
P.S: pour ta note, accepte au moins mes félicitations, conjuguées à celles des autres!
La rage ! Je viens, Charlotte, de te faire on commentaire étoffé, qui est passé à la trappe.
Dedans, il y avait des marques d'affection, une comparaison des remous de nos âmes avec les remous terrestres évalués à l'échelles de Richter et enfin, qu'avec mon arsenal de médocs antalgiques, JAMAIS de douleurs AFFREUSES, t'inquiète.
Voilà. Je n'ai rien oublié : miracle.
P-S : Mon blog est devenu aussi lent que moi. Pour passer de la gestion du blog au blog, il y a une roulette qui se met à tourner pendant 15 secondes (mais sans cochon d'inde à l'intérieur), et je ne sais pas à quoi ça tient.
Charlotte, mon serveur déconne. Entre chaque demande de ma part, il y a une roue qui tourne pendant une minute ou plus, sans cochon d'inde à l'intérieur.
Ce sera donc mon 3ème (et dernier) essai. Je n'ai pas le courage des hirondelles à qui on arrache leur nid, et qui le reconstruisent jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce que le dernier soit délectable, c'est-à-dire plein de sang... N'étant pressée par la ponte d'aucun oeuf, je te résume les commentaires enfuis :
1)comparaison des remous de l'âme humaine avec ceux mesurés à l'échelle de Richter.
2) Douleurs AFFREUSES : jamais. Arsenal d'antalgiques puissants mis en oeuvre.
3) Marques d'affection.
Je suis bien contente de te retrouver petite Lika.
Il y a beaucoup d'animeaux ici, un cocon d'inde qui n'est pas dans sa roue, des hirondelles à qui on arrache leur nid...
et ce mal de pied force 7 sur l'échelle de Daniel Hechter (blague nullissime, je sais),
Je t'essplique likette, il faut masser et mettre une bande, t'es bien infirmière non ?
Alors ? Je t'embrasse.
Coucou, colibri ! I missed you ! Il était temps que je revienne à Paris...
Oui, ça fait beaucoup d'animaux. (Je suis comme le père Léautaud, je les préfère aux humains, mais chut...) Avec un colibri en plus, maintenant, tu y as pensé ?
Le mal au pied, ça va mieux. Infirmière, oui, mais jamais en traumatologie, ni en rhumato. Et le peu que je savais "a fait le saut par la fenêtre"... Bisou.
ben moi aussi je vais t'appeler. Na !
Belle vagabonde... I'm still waiting... des Wartens müde...
... et maintenant le bouquet final : Aspettando Godot...!
Sorry.... entschuldigung....desolada... je suis noyée dans les mix et je vois pas le temps qui passe. J'arrive.
PS : MDR
Petit éclat de rire pour toi, vagabonde... Signé : la noctambule...