Que d'évaporation dans les mers du désert -
Mon coeur devenu plus salé à mesure que passent les ans, n'admet plus guère les poissons.
Taries, les sources qui venaient apporter l'eau fraîche des émerveillements.
Ensablés les bateaux, et démerde-toi.
Paris est toujours aussi beau, en vain. Mon oeil vitreux l'aperçoit. Et après ?
Voyager ?
Est-ce qu'une mer intérieure voyage, marmonne la mer desséchée
accrochée à sa métaphore comme le vieillard à son banc.
C'est là que survient la tigrée au visage si sérieusement affectueux.
Elle tend une patte curieuse vers mon stylo.
Une mer morte, ce corps vivant qui l'aime et la nourrit ? Foutaises.