samedi, octobre 31 2009, 12:57
L'amour de papa Le Tournesol de Davos 1ère partie ch. 31
Par Lika Spitzer - Le tournesol de Davos - Lien permanent
Papa... étonnant ce mot vide pour nous, et si plein, si irradiant pour d'autres. Papa : comme une douille abandonnée dans un terrain vague, ou une carcasse de véhicule, rouillée et sonnant creux. Tous les deux ou trois ans, il arrive de Vienne, ouvre les bras, s'écrire en anglais :
- Voici votre papa !
Et nous, on se laisse faire, tristes et pensives.
- C'est la guerre, mes petites chéries, la guerre qui est responsable de tout ça !
Il se traite vraiment comme un objet bombardé, pauvre papa.
un commentaire
Le silence attentif et indulgent des orphelines,
Le Silence qui suit la gifle en lisant ce texte.