vendredi, août 12 2011, 13:31
Quand on est épuisé
Par Lika Spitzer - Journal - Lien permanent
Je serais bien allée faire une sieste, mais je repense encore à ce que m'a raconté mon amie Annie avant-hier.
Epuisée, elle avait quand même voulu travailler son piano, et à sa grande surprise, elle avait eu l'impression de mieux travailler que d'habitude. Ensuite, venu lui donner sa leçon (elle ne peut plus guère se déplacer, et le piano est sa seule joie), son professeur l'a complimentée sur ses progrès et lui a dit son bonheur de travailler avec elle.
Que l'on puisse mieux travailler quand on épuisé, c'est nouveau pour moi. Mais pourquoi pas. Prendre un double expresso au lieu de faire la sieste n'est peut-être pas une bonne idée, puisque je me rappelle avoir vu en photo des toiles d'araignée de formes toutes bizarres après qu'on leur ait donné un peu de caféine. Cela aussi m'avait marquée. Toute une organisation à revoir...
2 commentaires
Peut-être n"est-on épuisé QUE par les choses contraignantes et qui ne nous apportent aucun PLAISIR? Peut-être le café reste -il un plaisir??? Moi, tu sais, la chimie... Je ne vois que deux catégories dans les choses à faire: celles qui ne concernent que le devoir, et celles qui apportent aussi du plaisir. Mais ce n'est qu'une idée... Je t'embrasse( avec plaisir).
@ Charlotte : Le café du matin n'est pas un plaisir, c'est une nécessité : il dissout les céphalées habituelles du lever, tandis que le thé reste sans effet. L'espresso de 12-15 h est un plaisir-nécessité. J'aime mieux le "Cuba Libre"...
En fait, ce que j'adore, c'est rester au lit. Tiens, justement, on va tout à l'heure à l'expo "Au lit au Moyen-Age !" (le point d'exclamation fait partie du titre, dans l'Officiel des spectacles !... Passe une bonne journée.