samedi, février 19 2011, 11:36
Distance magique de l'amour
Par Lika Spitzer - Journal - Lien permanent
J'aime la lune. Et je n'approuve pas ceux qui ont résolu d'aller sur elle, puis triomphalement ont foulé son sol, au vu du monde entier. C'est un viol cosmique. Me suis-je dit.
Pourquoi ne pas laisser la lune loin de nous, tendrement visible, comme toujours depuis que les hommes existent et ne pas toucher à ce lien si ancien, si profond, entre son visage et notre visage...
7 commentaires
@ Rachel : On va encore me traiter de poète ou, je le préfère bien sûr, dire comme toi : "cette Lika a toujours des idées farfelues". Autre idée : viendras-tu plus tard - je t'attendrai - rejoindre tous les allumés de la famille dans notre caveau à Lucerne ? Ça va péter là-dedans ! Les Suisses ne pensent jamais aux révolutions dans les caveaux.
Un viol cosmique ... C'est étonnant.
Ben oui, Corto...C'est comme ça que je le ressens.
Sais-tu que tes rares passages ici constituent un événement ? C'est comme si j'écrivais en pleine montagne. Peu de grimpeurs.
J'aime la lune comme tu l'aimes, chère Lika, de loin avec ses différents aspects.
Quand je l'aperçois de ma cuisine parisienne, j'ai toujours un moment d'émotion joyeuse : elle est là, elle est revenue,avec sa lumière pâle un peu étrange.
Bises d'une vieille amie
Justement, chère Thérèse, je pensais à toi, aujourd'hui. Heureuse que toi aussi aimes la lune. Je la guette tous les soirs avan daller me coucher, déçue quand je ne la vois pas... Je t'embrasse.
Un viol cosmique ? Fallait le trouver ce terme !
Moi j'avais vu ça comme une victoire ! Là où le réel rejoignait la science fiction.
Ici on a le "lapin de lune" qui semble nous saluer quand on regarde la lune.
Quand mes enfants ont quitté l'île pour aller étudier en métropole, je regardais la lune en pensant que elle, elle avait de la chance parce qu'elle les voyait de là-haut et j'imaginais que mon regard pouvait ricocher sur elle...et finalement je me disais qu'ils n'étaient pas si loin... Je la jalousais un peu...
C'est joli ce que tu dis, Chriss, et j'aime cette histoire du regard qui peut ricocher sur la lune et atteindre ceux que tu aimes. Il est vrai que cette histoire de "viol", hum... mais cette phrase s'est imposée, que veux-tu, alors voilà.
Moi je t'envie d'habiter un pays où il fait si beau, si chaud, un pays si coloré, qui sent toujours la fête pour nous autres, ici à Paris...