Le 15 juillet, j'avais écrit ceci :
Les tâches à accomplir possèdent souvent un acide qui ronge mon énergie, à petits coups; et seconde après seconde, la voilà trouée, blessée, et je n'ai plus qu'un vouloir : me recroqueviller sur moi-même.
Pourtant, il leur arrive, à ces tâches, d'être simples, sans venin. Je les accomplis l'une après l'autre sans souffrir. Au contraire, cela devient un plaisir de ranger mes papiers, de laver, essorer mon linge, de nettoyer la litière des chats, de traduire ce beau poème de Shizué Ogawah. Moments heureux.