Dès que j'ouvre un de mes cahiers - compte à rebours, comme je l'ai déjà écrit ici - c'est comme si j'avais à me frayer un passage parmi des tas d'embryons recouverts de leurs cordons ombilicaux entremêlés encore reliés à moi...
Dégoûtée, la mère Lika trébuche à chaque pas, le lit n'est pas loin, elle se couche, elle ferme les yeux, elle écoute du Bach, et ça va déjà mieux...

Clotilde de Vaux, citée par Alain, disait :"Il est indigne des grands coeurs de répandre le trouble qu'ils ressentent."
Hum... La douce, de Dostoïesvki, nouvelle magnifique, répand pourtant un grand trouble.
Non, justement, La douce ne "répand" rien, elle resserre les émotions.