Je tombe par hasard sur une feuille volante où j'avais imprimé L'amant cra-cra. Je voulais probablement envoyer ça à quelqu'un, mais à qui ? Et subitement je me rappelle que c'est à l'ami d'une cousine, othorino, qui soigne Ben, vous savez, celui qui écrit en lettres blanches toutes rondes sur fond noir tout un tas d'aphorismes...  - mon préféré étant : si tout est art, pourquoi s'en faire ? - Car ce Ben-là, qui a même été à l'honneur au Musée Georges Pompidou eh oui, figure dans L'amant cra-cra.
     Là-dessus, je me dis : Tiens ! je vais placer ce petit texte dans mon blog. Alors je cherche s'il n'y est pas déjà, on ne sait jamais. Je clique sur Rechercher. Tout juste : il y est. Mais le retrouver a été une autre affaire, et surtout d'y toucher. (J'aurais désiré par exemple changer, dont la vie privée, euh... par : dont la vie privée, hum... Interdit.)
     J'ai dit à mon amie comédienne Anefrance que lundi soir je lirai L'amant cra-cra à la Cave à poèmes. (C'est au Théâtre des Déchargeurs). Elle aime bien que j'amuse les poètes. Elle viendra, car de toute façon elle avait l'intention d'y aller. Et si Jean-François Blavin, un poète que j'aime beaucoup, vient, et notre chère Lucie, et Cerisette, je serai vraiment contente. Dommage que vous ne les connaissiez pas.