dimanche, juin 5 2011, 01:25
La pluie, cette nuit.
Par Lika Spitzer - Journal - Lien permanent
Quelle averse ! Je me suis penchée à la fenêtre : le rideau de pluie, à la lueur du réverbère, c'est tellement joli !
Un essaim de filles, en bas, est sorti en courant du restau Le Valentin, un groupe de parapluies presque tous rouges qui traversaient la rue, s'enfuyant vers la gauche : rouge uni tordu par des baleines folles, rouge à pois, rouge à rayures.
Un parapluie transparent, même pas grand, courait de l'autre côté. Il abritait trois filles serrées les unes contre les autres, on voyait des bras nus autour de robes sombres, c'est la première fois que je vois cette générosité.
6 commentaires
Bonjour Lika !
J'adore cette sorte de petit texte. C'est très visuel. Je verrais ça tout à fait en tableau ou en aquarelle...
C'est sympa, Pivoine, de me dire que tu adores ce genre de petit texte. C'est vrai qu'on (toi !) pourrait en faire un tableau. Ça me rappelait un peu le générique du film "les parapluies de Cherbourg", où on voyait, en plongée, se promener tous ces parapluies colorés... C'était joyeux, ce soir-là, comme "Chantons sous la pluie"...
Oui, ce n'est pas souvent que j'écris cette sorte de texte. Que faire ?
(dirait Lénine!)
Moi aussi j'aime beaucoup!
Baisers Lika
@ Malinouch : Sur le coup, je me suis demandé ce que ce "dirait Lénine" venait faire. Et puis, je me suis dit : Voyons dans les commentaires. En effet, je venais de conclure : "Que faire ?" Pauvre Lans qui essayait de me faire lire ce "Que faire ?" de Lénine. J'avais tenu douze pages, je me souviens, et dès que je loupais une omelette, je m'écriais "Que faire, comme disait Lénine... !" Toi, tu sais ça par cœur, mais à ceux qui se promènent ici, faut bien expliquer... Bisous tout plein. Merci d'être passée, cela me réconforte, "il faut vien le dire" (ce coup-ci, c'est Monserrat Caballé qui s'exprime... j'adore son accent et sa souriante personne : une grande...!) Re-bisous
J'ai tout vu comme vous à la fenêtre aussi ! chouette, merci pour ces photos vivantes.
Merci d'être venue me rendre visite, Papotine ! A très bientôt !