lundi, mars 28 2011, 00:37
Quand les gens écrivent...
Par Lika Spitzer - Journal - Lien permanent
Quand les gens écrivent, mettent-ils des bribes de ces écrits en cours dans leur blog ? Je devrais demander cela à mon ami écrivain Jean-Paul Chabrier, que je vais souvent commenter au lieu d'écrire ici. Ou bien à son épouse Catherine Ternaux, elle-même écrivain, sur le blog de qui j'ai plaisir à me promener. C'est que chacun d'eux place aussi sur son blog de belles images en couleurs, des bouts de films, la couverture des livres qu'ils lisent, et c'est bien agréable. Je n'ai pas cette science.
Aujourd'hui, je peux juste écrire : 'l'espérance est la principale nourriture'... là, je m'arrête : je n'ose pas ajouter 'de l'âme'. Allons, bonne nuit.
(Tiens, ceci est mon trois centième billet ! L'occasion d'aller vérifier comment ça s'écrit, trois centième.)
7 commentaires
J'aurais volontiers écrit "troiscentième", car "trois centièmes" (que j'écris conséquemment avec un s) m'évoque le nombre décimal 3/100.
Merci, précieux Kart. Je vais me plonger dans Le Littré, car "Les difficultés de la langue française" semblent laisser à désirer... Signé : La paresseuse. Demain est un autre jour...
Je vote pour Kart et j'attends ta vérification avec indolence, parce que je crois que je te bats à plates coutures en paresse. Et si ça se trouve, j'ai fait plein de fautes d'orthographe en écrivant tout ça, mais alors ce soir, ça m'indiffère!...
@euphrosine : j'avais complètement oublié cette histoire de"centième". Pas le temps pour l'instant. Avec ça que tu n'as fait de fautes d'orthographe... A tout à l'heure. Je dois aller sur Google. Bises, bises.
Quand mon héros est arrivé hier soir, il a vu que j'avais posé sur son bureau un monceau de livres ouverts dont j'avais surligné le mot "centième" :
le volume "a-b-c" du "Littré",
"le bon usage" (ma grammaire préférée, concoctée par un certain monsieur Grevisse)
"Le Robert Dictionnaire de la langue française" en 14 volumes
et enfin le petit "dictionnaire des difficultés de la langue française", dont nous mettions la pertinence en doute.
Ce matin, pour débarrasser sa table, Philippe m'a donc donné son avis et s'est étonné que Kart, euphrosine et moi-même ayons été tentés de confondre un adjectif numéral ordinal de cent (le centième lecteur, le trois centième étourdi ) avec un nom masculin : un deux-centième de savoir - exemples inventés par votre servante.
Youpi ! mon modeste Larousse appelé "difficultés des difficultés de la langue française", ne pesant qu'un peu plus de 500 grammes, m'avait donné la bonne réponse ! Je regrette mon ingratitude envers lui. Bon week-end !
ben quand même 300tième! ça s'arrose! biz
@ pierrot : nya que toi qui aies pensé à ça ! Merci pierrot ! Ce soir, on a arrosé pas mal, mais pas mes billets (dont mes amis se fichent, "il faut vient le dire", comme dirait Montserrat Caballé, que j'adore imiter quand elle parle français... ) Les amis, et les amis du blog, ne sont pas forcément les mêmes, hein ? Philippe avait fait des petites lanières de filets de merlan cru extra-frais, avec du nuocmam (tu ajoutes la même quantité de citron, et ta sauce est délicieuse) et une noix de sauce au raifort. Succès foudroyant. Salade de mâche. Personne ne voulait grossir... Mais on a quand même bu du vin blanc et à la fin, on a sorti notre rhum, tellement bon qu'on croirait du cognac (est-ce un on raisonnement ? hum...) Dis-moi, pierrot, quand c'est la nuit chez toi, est-ce que c'est la nuit chez nous ? J' t'embrasse.