jeudi, décembre 23 2010, 14:44
Quelques instants d'insouciance
Par Lika Spitzer - Journal - Lien permanent
J'ai eu envie d'insouciance avec Sarah.
C'est la première fois depuis quinze ans.
Je me rappelle comme on riait ensemble autrefois.
Tout à l'heure je l'ai sentie proche, rieuse, heureuse.
Mes amis croyants diraient :"Elle te fait signe."
J'ai soupiré, me suis mordu la lèvre, et puis j'ai éternué.
J'ai été vérifier le chauffage et suis allée nourrir mes chats.
Quand c'est l'heure Putzi me tourne toujours autour.
Insouciance... Comme il revient de loin, ce mot.
Je ne me rappelle pas l'avoir jamais employé.
4 commentaires
Comment c'est possible d'aimer quelqu'un qu'on n'a jamais rencontré "dans la vraie vie" (comment tu dirais? )
Je t'embrasse fort, Lika que j'aime.
Effectivement, c'est un mot que tu n'as jamais employé. Jamais utilisé, serait plus juste. Tes amis sont là, à marcher sur des oeufs, avec la hantise de te blesser avec un simple mot. ce qu'ils finissent immanquablement par faire, quand, par mégarde ils s'essaient à l'insouciance,oublieux des règles de la bienséance: "si les gens étaient aussi délicats qu'ils sont susceptibles le monde serait un paradis"( phrase attribuée par Françoise Mallet Joris à son fils Vincent). Je suis désolée si je t'ai blessée, Lika, mais il est permis de se tromper parfois et je ne suis pas la seule dans ce cas.Es tu certaine de n'avoir jamais blessé personne??? Et pourtant on continue de t'aimer, on ne t'en tient pas rigueur, trop heureux d'avoir -un jour- croisé ton chemin et ton si bel esprit et de prétendre avoir fait partie de tes amis! Ne me lâche pas, de grâce...
@ Charlotte : SI mes amis sont tels que tu les décris, je suis embêtée pour eux. Mais je n'en vois aucun qui réponde à ce signalement. Personne ne marche sur les œufs. Plutôt, ils ne mâchent pas leurs mots. Ou alors ce ne sont pas des amis. Mais ce que tu m'as dit, crois-tu qu'il faille en parler sur ce blog ?
P.-S. : Tu ne connais pas mes amis. Tu parles de toi.
(J'ai pour habitude de valider tous les commentaires, sur mon blog. Mais ce n'est peut-être pas une bonne idée. Cela mérite réflexion.)
Euphrosine, ton commentaire est reparu, non validé. Pas lu ! ?
Si tu avais connu Sarah, tu l'aurais aimée. Tout le monde l'aimait. Avec le temps, je me suis découvert des ennemis. Il me semble qu'elle n'en avait pas. Mais on se trompe quelquefois.