lundi, août 16 2010, 23:48
La plainte des neurones
Par Lika Spitzer - Journal - Lien permanent
Mes neurones doivent se dire ce soir : "Qu'est-ce qui lui prend, à celle-là, de nous faire chier comme ça, à notre âge ?" Donc, je décide qu'il est temps d'aller me coucher. Ce sont mes chats qui vont être surpris !
4 commentaires
En fait tes neurones, quand ils causent, il me font plutôt l'impression d'une belle bande d'ados !
C'est ceux que je fréquente qui me déteignent dessus. Mais je me demande si c'est du "grand teint"...
Quand tes neurones sont énervés, ils te conduisent à parler de toi même à la première personne du pluriel, fais super gaffe, c'est dangereux, des neurones énervés!
Ca me rappelle quand j'étais enfant, prise dans mes jeux, il m'arrivait de me hurler intérieurement face à la foule de mes poursuivants imaginaires : "Vite! Cachons-nous!" Je me souviens que me parler ainsi me procurait un sentiment très agréable bien que parfaitement indéfini. En fin de compte, ça devait être le sentiment des neurones énervés...
Hello, euphrosine ! trop contente de te lire ! Où étais-tu, ces derniers temps ? ?
Bon, je te réponds : ce n'est pas seulement UN neurone qui parle, mais tout le paquet ! (Je les ai vus un jour au microscope : un plat de nouilles trop cuites..., on est peu de chose).
Cela dit - et ce n'est pas comme dans tes jeux de petite fille, mais très sérieusement - chaque jour je me parle (voix intérieure d'alto) : "Je t'attends sur la durée............" Je me dis ça en mettant des gants quand même, car la Lika, faut pas la brusquer, sinon hop, c'est l'amnésie. (Tiens ! tu avais raison ! voilà que je parle de moi à la troisième personne du singulier !)