samedi, mai 8 2010, 23:16
La chenille fiancée
Par Lika Spitzer - Textes de jeunesse - Lien permanent
J'étais une chenille à ventouses en quête d'amour. Triste et onduleuse. Honteuse.
Tantôt j’attaquais mes ventouses, tantôt les poils noirs de mon dos.
Sotte, me dit mon bien-aimé et nous nous fiançâmes. Quel papillon feras-tu si tu t'arraches tout.
3 commentaires
J'aimerais savoir si, en fin de compte, quand les chenilles se charcutent au temps de la folle jeunesse, cela a des conséquences sur la beauté de leurs ailes ou bien leur capacité à voler. Cela m'intéresse beaucoup.
Comme c'était métaphorique, je ne sais pas répondre, madame la sorcière euphrosine... Disons que les conséquences auraient pu être plus graves... Ecrire a fait beaucoup de bien aux ailes du papillon et l'a aidé à trouver un chemin. Mais ce sont sûrement des ailes cicatricielles... Alors, belles... ?
Euphrosine , Je connais une chenille dont la jeunesse a duré très longtemps...Une
" jeunesse " san âge , lui disait-on. Elle a exaspéré pas mal de ses congénères,
qui n'en pouvaient plus et qui s'étaient peu à peu résignés.... Mais comme
cette petite chenille est malgré tout très courageuse, il devrait lui pousser
un jour des ailes petites mais solides...Belles ? non....mais aptes à la mener
à destination..