Je ne sais pas bien imaginer ton corps nu,
mais je sais t'imaginer, Antoine, acceptant de le dévêtir peu à peu,
de le priver de la caresse familière des tissus pour
le livrer à d'autres caresses plus redoutables,
tes yeux dans les yeux de l'autre,
sévère, bouleversé,
ou bien, plus sévère et douloureux encore,
seul.
Je t'aime.

  1976