- Qui laisse, dit Frère, traîner ces plumes par terre. On marche dessus, c'est agaçant.

- C'est moi, dis-je, c'est moi. Et je me presse de les rassembler pour en faire un chapeau, un beau chapeau fou.

- Qui laisse, dit Frère, traîner cet horrible chapeau à plumes.

- C'est encore moi, dis-je, et je fabrique une poupée pour le chapeau à plumes, grande et grave, avec une robe en taffetas violet.

- Qui laisse, dit Frère, traîner cette vieille poupée déplumée.

- C'est moi, dis-je. Est-ce qu'il faut la jeter ?

- Non, dit Frère. Il faut me la donner.