Quand ils ont décidé de le transformer en porc, sa mère n'a rien dit, et ensuite il courait à côté d'elle avec de petits cris. Il faisait beau, le soleil se couchait, quelles belles images. Il lui demandait encore de le prendre dans ses bras. Tu as trop grandi, disait-elle, tu es devenu trop lourd.

Mais il ne veut plus de son auge. Elle demeure là, solitaire dans le paysage, sa nourriture durcie semblable à un motif de nature morte.

Il était une fois un porc qui s'est laissé mourir de faim.

Il était une fois un porc qui pleurait et mangeait, et mangeait et pleurait.