mardi, mai 5 2009, 08:14
Courage, Lika, fuyons
Par Lika Spitzer - Journal - Lien permanent
Ayez deux petits garçons en bas âge quand vous êtes seule à les élever, vos parents habitant une ville lointaine, le père de vos enfants demeuré en Espagne.
L'aîné, un brise-fer bouclé comme Rimbaud, le cadet, apprenant petit à petit à ne pas se laisser faire, mais.... Vous êtes une mère douce, compréhensive. Vous travaillez, vous préparez des concours, vous ressemblez, vous a dit Lika, à l'héroïne du film de Rohmer dans Conte d'hiver : sensible, têtue, énigmatique.
Eh bien, que fait cette Lika après un ou deux après-midi au jardin avec vous trois - elle qui admire, Anne, vos façons, votre courage ?
Eh bien elle fait, Lika, ce qu'on appelle aujourd'hui zapper. Ne sait même plus imaginer l'âge des enfants.
un commentaire
Mais était-elle si fielleuse ?
Et ne méritait-il pas la morsure au nez qu'elle lui infligea ? Lika il me semble...
Ah Lika que serions nous sans notre fiel, il est amer mais plus utile que le miel
dont sont généreuses beaucoup de nos soeurs.
Aurait-il si bien écrit le cher Anton sans qu'on lui balance n peu de fiel ?
Petits rubans amicaux chère Lika que je n'oublie pas.