Avant de commencer ce troisième billet, j'ai exploré tout ce que contient la barre d'outils ci-dessus. Malaise du faux-pilote d'avion devant son tableau de bord.
Heureusement, Philippe était là. Je venais de fabriquer un beau merdier.
Au lieu d'aller à la ligne en utilisant la flèche ci-dessus - je viens de penser à le faire, regardez - j'avais tapé sur Entrée comme sur Word.
Nouveau merdier quand Philippe a voulu deviner où et comment réparer. Laurel et Hardy décidant de faire un blog. Injuste, car lui, sait me tirer du pétrin.
Sans lui, je braille comme un bébé attendant sa nourrice pour le biberon-blog.
Ce qui me reste de neurones, c'est une armée debout prête au combat, mais vêtements et fusils envolés - des vétérans égrotants. (Concernant les vieillards j'adore ces trois mots : égrotant, cacochyme, valétudinaire : du bonbon pour le langage !). Ici, impossible d'aller à la ligne, même en utilisant la flèche. Tant pis je continue. Mon héros est au rez-de-chaussée, et je suis Pénélope attendant le retour d'Ulysse pour les réparations à faire. J'imagine qu'elle devait penser :s'il ne rentre pas bientôt, ce chien, qui va continuer à diriger la construction du puits (ce gri-gri, je l'ai repéré tout à l'heure sur la barre d'outils, je ne suis pas sûre que ce soient des guillemets.)
C'est bien ce qu'on appelle vivre dangereusement, non ?.
Maintenant ce que je voudrais (ô impuissance ! et me voilà devenue père de Rodrigue, et Philippe, le Cid valeureux dont j'attends le secours) : me débrouiller toute seule, savoir mettre des pièces jointes, de la musique, comme Rachel Arnaud, tellement plus jeune que moi, et tellement moins nouille. Je remballe toutes mes rides sous mon pull à manches longues, et je descends dîner.